Les tableaux éphémères.

Ce travail sur le corps représenté a donné lieu également à une série de performances réalisées en mai et juin 1988. Elles se sont déroulées en public avec un accompagnement sonore par Michel Vié.

La première a eu lieu dans l’espace public urbain. Le travail de l’artiste consistant à signaler la présence de grandes flaques d’eau dans une cour cimentée, en les soulignant par des traces de peintures effectuées avec une très large brosse tout autour de la surface réfléchissante, reprenant ainsi le thème de la « topologie de l’être » présente dans ses peintures sur toile. Peinture-Performance, land art urbain éphémère voué à la destruction lente par les précipitations atmosphériques.

Performance Sophie Lavaud
Performance Sophie Lavaud

Une deuxième performance de type « féministe » a eu lieu à l’extérieur de l’atelier de l’artiste et a consisté à projeter de la mousse d’un produit servant habituellement pour nettoyer les vitres sur les vitres de l’atelier, puis à dessiner des lignes structurant la surface blanche ainsi créée, détournant ainsi les produits ménagers de leur fonction habituelle. Des pigments colorés en poudre ont ensuite été jeté sur la surface des vitres alors que le produit ménager commençait à couler lentement modifiant l’aspect formel des tableaux éphémères ainsi créés.

Performance Sophie Lavaud
Performance Sophie Lavaud